The Principal Navigations, Voyages, Traffiques and Discoveries of the English Nation - novelonlinefull.com
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Il est un autre pa.s.sage compose de mer et de terre, et celui-ci offre deux routes; l'une, par l'Afrique, l'autre par l'Italie.
La voie d'Afrique est extremement difficile, a raison des chateaux fortifies qu'on y rencontrera, du manque de vivres auquel on sera expose, de la traversee des deserts et de l'Egypte qu'il faudra franchir. Le chemin d'ailleurs est immense par sa longueur. Si l'on part du detroit de Gibraltar, on aura, pour arriver a deux pet.i.tes journees de Jerusalem, 2500 milles a parcourir; si l'on part de Tunis, on en aura 2400. Conclusion: la voie d'Afrique est impracticable, il faut y renoncer.
Celle d'Italie presente trois chemins divers. L'un par Aquilee, par l'Istrie, la Dalmatie, le royaume de Ra.s.sie (Servie) et Thessalonique (Salonique), la plus grande cite de Macedoine, laquelle n'est qu'a huit pet.i.tes journees de Constantinople. C'est la route que suivoient les Romains quand ils alloient porter la guerre en Orient. Ces contrees sont fertiles; mais le pays est habite de gens non obessans a l'eglise de Rome.
Et quant est de leur vaillance et hardiesse a resister, je n'en fais nulle mention, neant plus que de femmes.
Le second est par la Pouille. On s'embarqueroit a Brandis (Brindes), pour debarquer a Duras (Durazzo) qui est a monseigneur le prince de Tarente.
Puis on avanceroit par l'Albanie, par Blaque et Thessalonique.
La troisieme traverse egalement la Pouille: mais il pa.s.se par Ydronte (Otrante), Curpho (Corfou) qui est a mondit seigneur de Tarente, Desponte, Blaque, Thessalonique. C'est celui qu'a la premiere croisade prirent Robert, comte de Flandre; Robert, duc de Normandie; Hugues, frere du roi Philippe I'er, et Tancrede, prince de Tarente.
Apres avoir parle du pa.s.sage par mer et du pa.s.sage compose de terre et de mer, Brochard examine celui qui auroit lieu entierement par terre.
Ce dernier traverse l'Allemagne, la Hongrie et la Bulgarie. Ce fut celui qu'a la meme premiere expedition suivit une grande partie de l'armee de France et d'Allemagne, sous la conduite de Pierre l'hermite, et c'est celui que l'auteur conseille au roi.
Mais quand on est en Hongrie on a deux routes a choisir: l'une par la Bulgarie, l'autre par l'Esclavonie, qui fait partie du royaume de Ra.s.sie.
G.o.defroi de Bouillon, ses deux freres, et Baudouin, comte de Mons, prirent la premiere. Raimond, comte de Saint-Gilles, et Audemare, eveque du Puy et legat du Saint-Siege, prirent la seconde, quoique quelques auteurs pretendent qu'ils suivirent celle d'Aquilee et de Dalmatie.
Si le roi adoptoit ce pa.s.sage par terre, l'armee, arrivee en Hongrie, pourrait se diviser en deux; et alors, pour la plus grande commodite des vivres, chacune des deux parties suivroit un des deux chemins; savoir, l'une, celui de la Bulgarie; l'autre, celui de l'Esclavonie. Le roi prendroit la premiere route, comme la plus courte. Quant aux Languedociens et Provencaux, qui sont voisins de l'Italie, il leur seroit permis d'aller par Brindes et Otrante. Leur rendezvous seroit a Thessalonique, ou ils trouveroint le corps d'armee, qui auroit pris par Aquilee.
A ces renseignemens sur les avantages et les inconveniens des des divers pa.s.sages, le dominicain en ajoute quelques autres sur les princes par les etats desquels il faudra pa.s.ser, et sur les ressources que fourniront ces etats.
La Ra.s.sie est un pays fertile, dit il; elle a en activite cinq mines d'or, cinq d'argent, et plusieurs autres qui portent or et argent. Il ne faudroit pour la conquete de cette contree que mille chevaliers et six mille hommes d'infanterie. Ce seroit un joyel (joyau) gracieux et plaisant a acquerir.
L'auteur veut qu'on ne fa.s.se aucun traite d'alliance ni avec ce roi ni meme avec l'empereur Grec; et, pour mieux motiver sont a.s.sertion, il rapporte quelques details sur le personnel de ces princes, et princ.i.p.alement sur le premier, qu'il dit etre un usurpateur.
Quant a l'autre, il demande non seulement qu'on ne fa.s.se avec lui ni paix ni treve, mais encore qu'on lui declare la guerre. En consequence il donne des moyens pour a.s.sieger Constantinople, Andrinople et Thessalonique. Et comme, d'apres ce qui es-arrive, il ne doute nullement de ce qui doit arriver encore, c'est-a dire de la prise de Constantinople, il propose divers reglemens pour gouverner l'empire d'Orient quand on l'aura conquis une seconde fois, et pour le ramener a la religion Romaine.
Il termine ses avis directifs par avertir les croises de se mettre en garde contre la prefidie des Grecs, ainsi que contre les Syriens, les Ha.s.sa.s.sins et autres habitans de l'Asie. Il leur detaille une partie des pieges qu'on leur tendra, et leur enseigne a s'en garantir.
Brochard, dans sa premiere partie, a conduit par terre jusqu'a Constantinople l'ost de Nostre Seigneur, et il lui a fait prendre cette ville. Dans la seconde il lui fait pa.s.ser le detroit et le mene en Asie. Au reste il connoissoit tres-bien ces contrees; et independamment de ses vingt-quatre ans de sejour dans la Palestine, il avoit parcouru encore l'Armenie, la Perse, l'empire Grec, etc.
Selon lui, ce qui, dans les croisades precedentes, avoit fait echouer les rois de France et d'Angleterre, c'est que mal adroitement on attaquoit a la fois et les Turcs et le soudan d'Egypte. Il propose de n'attaquer que les premiers, et de n'avoir affaire qu'a eux seuls.
Pour le faire avec succes il donne des renseigemens sur la Turquie, nommee Anachely (Anotolie) par les Grecs; sur la maniere de tirer par mer des vivres pour l'armee; sur l'espoir bien fonde de reussir contre un peuple necessairement abandonne de Dieu, parce que sa malice est accomplie; contre un peuple qui interieurement est affoibli par des guerres intestines et par le manque de chefs; dont la cavalerie est composee d'esclaves; qui, avec peu de courage et d'industrie n'a que des chevaux pet.i.ts et foibles, de mauvaises armes, des arcs Turquois et des haubergeons de cuir qu'on pourrait appeler des cuira.s.ses [Footnote: Le haubert et le haubergeon (sorte de haubert plus leger et moins lourd) etoient une sorte de chemise en mailles de fer, laquelle descendoit jusqu'a micuisse. Les haubergeons Turcs, au contraire, etoient si courts qu'on pouvoit selon l'auteur, les qualifier du nom de cuira.s.ses.]; contre un peuple enfin qui ne combat qu'en fuyant, et qui, apres les Grecs et les Babyloniens, est le plus vil de tout Orient, en fais d'armes.
L'auteur declare en finissant que dans tout cet Orient il n'est presque aucune nation qu'il n'ait veue aller en bataille, et que la seule puissance de France, sans nuls aydes quelsconques, peut defaire, non seulement les Turcs et les Egyptiens [Footnote: Les Turcs et les Egyptiens! frere Brochard, vous...o...b..iez Louise-le-Jeune et saint Louis.], mais encore les Tartres (Tatars) fors (excepte) les Indiens, les Arabes, et les Persains.
La collection de Bruxelles contient un autre exemplaire de l'Advis directif, in fol pap miniat. No. 352. Celui-ci forme un volume a part. Sa vignette represente Brochard travaillant a son pupitre. Vient ensuite une miniature ou on le voit presentant son livre au roi: puis une autre ou le roi est en marche avec son armee pour la Terre Sainte.
J'ai egalement trouve dans la meme collection les deux traites Latins de l'auteur, reunis en un seul volume in fol. pap. No. 319, couvert en basane rouge. Le premier porte en t.i.tre: Directorium ad pa.s.sagium faciendum, editum per quemdam fratrem ordinis Predicatorum, scribentem experta et visa potius quam audita; ad serenissimum principemet dominum Philippum, regem Francorum, anno Domini M.CCC'mo. x.x.xii.
Le second est int.i.tule: Libellus de Terra Sancta, editus a fratre Brocardo, Theutonico, ordinis fratrum predicatorum. A la fin de celui-ci on lit qu'il a ete ecrit par Jean Reginaldi, chanoine de Cambrai. Comme l'autre est incontestablement de la meme main, je de doute nullement qu'il ne soit aussi de Reginaldi.
Il me reste maintenant a faire connoitre notre troisieme ouvrage Francais, ce Voyage de la Brocquiere que je publie aujourd'hui.
L'auteur etoit gentilhomme, et l'on s'en apercoit sans peine quand il parle de chevaux, de chateaux forts et de joutes.
Sa relation n'est qu'un itineraire qui souvent, et surtout dans la description du pays, et des villes, presente un peu de monotonie et des formes peu variees; mais cet itineraire est interessant pour l'histoire et la geographie du temps. Elles y trouveront des materiaux tres-precieux, et quelquefois meme des tableaux et des apercus qui ne sont pas sans merite.
Le voyageur est un homme d'un esprit sage et sense, plein de jugement et de raison. On admirera l'impartialite avec laquelle il parle des nations infideles qu'il a occasion de connoitre, et specialement des Turcs, dont la bonne foi est bien superieure, selon lui, a celle de beaucoup de chretiens.
Il n'a guere de la superst.i.tion de son siecle que la devotion pour les pelerinages et les reliques; encore annonce-t-il souvent peu de foi sur l'authenticite des reliques qu'on lui montre.
Quant aux pelerinages, on verra en le lisant combien ils etoient multiplies en Palestine, et son livre sera pour nous un monument qui, d'une part, constatera l'aveugle credulite avec laquelle nos devots occidentaux avoient adopte ces pieuses fables; et de l'autre l'astuce criminelle des chretiens de Terre-Sainte, qui pour soutirer l'argent des croises et des pelerins, et se faire a leurs depens un revenu, les avoient imaginees.
La Brocquiere ecrit en militaire, d'un style franc et loyal qui annonce de la veracite et inspire la confiance; mais il ecrit avec negligence et abandon; de sorte que ses matieres n'ont pas toujours un ordre bien constant, et que quelquefois il commence a raconter un fait dont la suite se trouve a la page suivante. Quoique cette confusion soit rare, je me suis cru permis de la corriger et de rapprocher ce qui devoit etre reuni et ne l'etoit pas.
Notre ma.n.u.scrit a, pour son orthographe, le defaut qu'ils ont la plupart, c'est que, dans certains noms, elle varie souvent d'une page a l'autre, et quelquefois meme dans deux phrases qui se suivent. On me blameroit de m'astreindre a ces variations d'une langue qui, alors incertaine, aujourd'hui est fixee. Ainsi, par exemple, il ecrit Auteriche, Autherice, Austrice, Ostrice. Je n'emploierai constamment que celui d'Autriche.
Il en sera de meme des noms dont l'orthographe ne varie point dans le ma.n.u.scrit, mais qui en ont aujourd'hui une differente. J'ecrirai Hongrie, Belgrade, Bulgarie, et non Honguerie, Belgrado, Vulgarie.
D'autres noms enfin ont change en entier et ne sont plus les memes. Nous ne disons plus la mer Majeure, la Dunoe; mais la mer Noire, le Danube. Quant a ceux-ci je crois interessant pour cela de les citer une fois. Ainsi la premiere fois que dans la relation le mot Dunoe s'offrira, j'ecrirai Dunoe; mais par la suite je dirai toujours Danube et il en sera de meme pour les autres.
On m'objectera, je m'y attends, qu'il est mal de preter a un auteur des expressions qui n'etoient ni les siennes ni souvent meme celles de son siecle; mais, apres avoir bien pese les avantages et les inconveniens d'une nomenclature tres-litterale, j'ai cru reconnoitre que cette exact.i.tude rigoureuse rendroit le texte inintelligible ou fatigant pour la plupart des lecteurs; que si l'on veut qu'un auteur soit entendu, il faut le faire parler comme il parleroit lui-meme s'il vivoit parmi nous; enfin qu'il est des choses que le bon sens ordonne de changer ou de supprimmer, et qu'il seroit ridicule, par exemple, de dire, comme la Brocquiere, un seigneur hongre, pour un seigneur Hongrois; des chretiens vulgaires, pour des chretiens Bulgares, etc.
VOYAGE DE LA BROCQUIERE.
Cy commence le voyage de Bertrandon de la Brocquiere en la Terre d'Oultre Mer l'an de grace mil quatre cens et trente deux.
Pour animer et enflammer le coeur des n.o.bles hommes qui desirent voir le monde;
Et par l'ordre et commandement de tres-haut, tres-puissant et mon tres-redoute seigneur, Philippe, par la grace de Dieu, duc de Bourgogne, de Lothrik (Lorraine), de Brabant et de Limbourg; comte de Flandres, d'Artois et de Bourgogne; [Footnote: La Bourgogne etoit divisee en deux parties, d.u.c.h.e et comte. Cette derniere, qui depuis fut connue sous le nom de Franche-Comte, commenca des-lors a prendre ce nom; voila pourquoi l'auteur designe a la fois Philippe et comme duc de Bourgogne, et comme comte de Bourgogne.] palatin de Hainaut, de Hollande, de Zelande et de Namur; marquis du Saint-Empire; seigneur de Frise, de Salins et de Malines:
Je, Bertrandon de la Brocquiere, natif du d.u.c.h.e de Guienne, seigneur de Vieux-Chateau, conseiller et premier ecuyer tranchant de mondit tres-redoute seigneur;
D'apres ce que je puis me rappeler et ce que j'avois consigne en abrege dans un pet.i.t livret en guise de memorial, j'ai redige par ecrit ce peu de voyage que j'ai fait;
Afin que si quelque roi ou prince chretien vouloit entreprendre la conquete de Jerusalem et y conduire par terre une armee, ou si quelque n.o.ble homme vouloit y voyager, les uns et les autre p.u.s.s.ent connoitre, depuis le d.u.c.h.e de Bourgogne jusqu'a Jerusalem, toutes les villes, cites, regions, contrees, rivieres, montagnes et pa.s.sages du pays, ainsi que les seigneurs auxquels ils appartiennent.
La route d'ici a la cite sainte est si connue que je ne crois pas devoir m'arreter a la decrire. Je pa.s.serai donc legerement sur cet article, et ne commencerai a m'etendre un peu que quand je parlerai de la Syrie. J'ai parcouru ce pays entier, depuis Gazere (Gaza), qui est l'entree de l'Egypte, jusqu'a une journee d'Halep, ville situee au nord sur la frontiere et ou j'on se rend quand on veut aller en Perse.
J'avois resolu de faire le saint pelerinage de Jerusalem. Determine a l'accomplir, je quittai, au mois de Fevrier l'an 1432, la cour de mon tres-redoute seigneur, qui alors etoit a Gand. Apres avoir traverse la Picardie, la Champagne, la Bourgogne, j'entrai en Savoie ou je pa.s.sai le Rhone, et arrivai a Chamberi par le Mont-du-Chat.
La commence une longue suite de montagnes, dont la plus haute, nommee mont Cenis, forme un pa.s.sage dangereux dans les temps de neige. Par-tout la route, etant couverte et cachee, il faut avoir, si l'on ne veut pas se perdre, des guides du pays, appeles marrons. Ces gens vous recommandent de ne faire en chemin aucune sorte de bruit qui puisse etonner la montagne, parce qu'alors la neige s'en detache et vient tres-impetueus.e.m.e.nt tomber au bas. Le mont Cenis separe l'Italie de la France.
Descendu de la dans le Piemont, pays beau et agreable, qui par trois cotes est clos de hautes montagnes, je pa.s.sai par Turin, ou je traversai le Po; par Ast, qui est au duc d'Orleeans; par Alexandrie, dont la plupart des habitans sont usuriers, dit-on; par Plaisance, qui appartient au nuc de Milan; enfin par Bologne-la-Gra.s.se, qui est au pape. L'empereur Sigismond etoit dans Plaisance. Il venoit de Milan, ou il avoit recu sa seconde couronne, et alloit a Rome chercher la troisieme. [Footnote: En 1414, Sigismond, elu empereur, avoit recu la couronne d'argent a Aix-la-Chapelle.
Au mois de Novembre 1431, peu avant le pa.s.sage de notre voyageur, il avoit recu a Milan la couronne de fer. Ce ne fut qu'en 1443 qu'il recut a Rome, des mains du pape, celle d'or.]
De Bologne, pour arriver dans l'etat des Florentins, j'eus a pa.s.ser une autre chaine de montagnes (l'Apennin). Florence est une grande ville ou la commune se gouverne par ellememe. De trois en trois mois elle se choisit, pour son administration, des magistrats qu'elle appelle prieurs, et qui sont pris dans diverses professions. Tant qu'ils restent en place on les honore; mais, quand leurs trois mois sont expires, chacun retourne a son etat. [Footnote: Pour donner une idee favorable du talent de la Brocquiere, ne pourroit-on pas citer le court et bel eloge qu'il fait ici du gouvernmement representatif et republicain qu'avoit alors Florence?]
De Florence j'allai a Mont-Poulchan (Monte-Pulciano), chateau bati sur une hauteur et entoure de trois cotes par un grand lac (le lac de Perouse); a Espolite (Spolete); a Mont-Flaschon (Monte Fiascone); enfin a Rome.
Rome est connue. On sait par des ecrits veridiques que pendant sept cents ans elle a ete maitresse du monde. Mais quand ces ecrits, ne l'attesteroient pas, on n'en auroit pas moins la preuve dans tous ces beaux edifices qu'on y voit encore, dans ces grands palais, ces colonnes de marbre, ces statues et tous ces monumens aussi merveilleux a voir qu'a decrire.
Joignez a cela l'immense quant.i.te de belles reliques qu'elle possede, tant de choses qui N. S. a touchees, tant de saints corps d'apotres, de martyrs, de confesseurs et de vierges; enfin plusieurs eglises, ou les saints pontifes ont accorde plein pardon de peine et de coulpe (indulgence pleniere).