Instigations - novelonlinefull.com
You’re read light novel Instigations Part 9 online at NovelOnlineFull.com. Please use the follow button to get notification about the latest chapter next time when you visit NovelOnlineFull.com. Use F11 button to read novel in full-screen(PC only). Drop by anytime you want to read free – fast – latest novel. It’s great if you could leave a comment, share your opinion about the new chapters, new novel with others on the internet. We’ll do our best to bring you the finest, latest novel everyday. Enjoy
une jeune fille sur le point de mourir.
Oh! qu'elle etait belle! elle avait dix-huit ans et elle souriait; elle etait en blanc.
Et la procession chantait. Des drapeaux se penchaient avec leurs devises en or.
Moi je serrais les dents pour ne pas pleurer, et cette fille, je me sentais l'aimer.
Oh! elle m'a regarde un grand moment, une rose blanche en main, souriant.
Mais maintenant ou es-tu? dis, ou es-tu, Es-tu morte? je t'aime, toi qui m'as vu.
Si tu existes, Dieu, ne la tue pas, elle avait des mains blanches, de minces bras.
Dieu ne la tue pas!--et ne serait-ce que pour son pere nu-tete qui priait Dieu.
Jammes goes to pieces on such adjectives as "pauvre" and "pet.i.te," just as De Regnier slips on "cher," "aimee" and "tiede"; and in their train flock the herd whose ad jectival centre appears to waver from "nue" to "fremis sante." And there is, in many French poets, a fatal proclivity to fuss just a little too much over their subjects. Jammes has also the furniture tendency, and to it we owe several of his quite charming poems. However the strongest impression I get to-day, reading his work in inverse order (i.e. "Jean de Noarrieu" before these earlier poems), is of the very great stylistic advance made in that poem over his earlier work.
But he is very successful in saying all there was to be said in:--
LA JEUNE FILLE
La jeune fille est blanche, elle a des veines vertes au poignets, dans ses manches ouvertes.
On ne sait pas pourquoi elle rit. Par moments elle crie et cela est percant.
Est-ce qu'elle se doute qu'elle vous prend le cur en cueillant sur la route des fleurs.
On dirait quelquefois qu'elle comprend des choses.
Pas toujours. Elle cause tout bas "Oh! ma chere! oh! la, la ...
... Figure-toi ... mardi je l'ai vu ... j'ai ri"--Elle dit comme ca.
Quand un jeune homme souffre, d'abord elle se tait: elle ne rit plus, tout etonnee.
Dans les pet.i.ts chemins elle remplit ses mains de piquants de bruyeres de fougeres.
Elle est grande, elle est blanche, elle a des bras tres doux, Elle est tres droite et penche le cou.
The poem beginning:
Tu seras nue dans le salon aux vieilles choses, fine comme un fuseau de roseau de lumiere et, les jambes croisees, aupres du feu rose tu ecouteras l'hiver
loses, perhaps, or gains little by comparison with that of Heinrich von Morungen, beginning:
Oh weh, soll mir nun nimmermehr h.e.l.l leuchten durch die Nacht noch weisser denn ein Schnee ihr Leib so wohl gemacht?
Der trog die Augen mein, ich wahnt, es sollte sein des lichten Monden Schein, da tagte es.
Morungen had had no occasion to say "Je pense a Jean-Jacques," and it is foolish, to expect exactly the same charm of a twentieth-century poet that we find in a thirteenth-century poet. Still it is not necessary to be Jammes-crazy to feel
IL VA NEIGER....
Il va neiger dans quelques jours. Je me souviens de l'an dernier. Je me souviens de mes tristesses au coin du feu. Si l'on m'avait demande: qu'est-ce?
j'aurais dit: laissez-moi tranquille. Ce n'est rien.
J'ai bien reflechi, l'annee avant, dans ma chambre, pendant que la neige lourde tombait dehors.
J'ai reflechi pour rien. A present comme alors je fume une pipe en bois avec un bout d'ambre.
Ma vieille commode en chene sent toujours bon.
Mais moi j'etais bete parce que ces choses ne pouvaient pas changer et que c'est une pose de vouloir cha.s.ser les choses que nous savons.
Pourquoi donc pensons-nous et parlons-nous? C'est drole; nos larmes et nos baisers, eux, ne parlent pas, et cependant nous les comprenons, et les pas d'un ami sont plus doux que de douces paroles.
If I at all rightly understand the words "vouloir cha.s.ser les choses que nous savons" they are an excellent warning against the pose of simplicity over-done that has been the end of Maeterlinck, and of how many other poets whose poetic machinery consists in so great part of pretending to know less than they do.
Jammes' poems are well represented in Miss Lowell's dilutation on _Six French Poets_, especially by the well-known "Amsterdam" and "Madame de Warens," which are also in Van Bever and Leautaud. He reaches, as I have said, his greatest verve in "Existences" in the volume "Le Triomphe de la Vie."
I do not wish to speak in superlatives, but "Existences," if not Jammes'
best work, and if not the most important single volume by any living French poet, either of which it well may be, is at any rate indispensable. It is one of the first half dozen books that a man wanting to know contemporary French work must in-dulge in. One can _not_ represent it in snippets. Still I quote "Le Poete" (his remarks at a provincial soiree):
Cest drole.... Cette pet.i.te sera bete comme ces gens-la, comme son pere et sa mere.
Et cependant elle a une grace infinie.
Il y a en elle l'lntelligence de la beaute.
C'est delicieux, son corsage qui n'existe pas, son derriere et ses pieds. Mais elle sera bete comme une oie dans deux ans d'ici. Elle va jouer.
_(Benette joue la valse des elfes)_
In an earlier scene we have a good example of his rapidity in narrative.
_La Servante_
Il y a quelqu'un qui veut parler a monsieur.
_Le Poete_
Qui est-ce?
_La Servante_
Je ne sais pas.
_Le Poete_
Un homme ou une femme?
_La Servante_
Un homme.
_Poete_